Allons voir si la mer n’est pas plus bleue sur la Côte d’Opale
De plus en plus de belges francophones, lassés par la Côte belge (pardon flamande) et le mauvais accueil qui leur est souvent réservé, en sont convaincus. Sur la Côte d’Opale, pas de barres d’immeubles en front de mer. Cette région plus sauvage, plus préservée et de surcroît francophone est nettement moins chère. Dès lors, 6 à 8 acheteurs de résidences secondaires sont belges. A Coxyde cette année, les affiches “à vendre” ont fleuri aux fenêtres, à dix kilomètres de la frontière française. Thierry de Séjournet, vendeur pour l’agence immobilière La Terrasse, analyse : “Il y a beaucoup de choses à vendre, et en ce moment, le temps de vente est plus long. Les affiches restent donc plus longtemps. Nous avons connu une baisse sur le marché : les prix ont chuté de 10% sur la digue et de 20% en dehors de la digue”.