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Périphérie: l’heure de vérité

En Belgique, il y a des questions aussi impossibles que le sexe des anges. Non pas parce qu’il est impossible d’y répondre, mais parce qu’il est interdit de poser la question. En voici une : s’ils devaient choisir, les électeurs des six communes à facilités opteraient-ils pour Bruxelles, ou se sentent-ils davantage des habitants de la périphérie flamande de Bruxelles ?

Depuis l’interdiction des recensements linguistiques, en 1962, cette question ne trouve plus de réponse précise. Pas plus qu’on ne sait avec certitude qui est francophone et flamand en périphérie, qui se sent flamand, bruxellois et qui n’en a cure.

Mais par un effet inattendu de la sixième réforme de l’Etat, ces questions légitimes vont très certainement recevoir une réponse assez précise.

Pour ce scrutin, les électeurs des six communes à facilités auront le choix de voter pour une liste bruxelloise ou pour une liste du Brabant flamand. Suis-je davantage un Bruxellois ? Ou suis-je davantage un habitant de la périphérie ? Par son vote, l’électeur va exprimer sa préférence. Et c’est nouveau.

Détails sur le Soir du 12 août 2013

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