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Homans s’emballe

La ministre flamande des Affaires intérieures (N-VA) entend annuler l’établissement par les six communes à facilités de la périphérie bruxelloise d’un registre linguistique…

Ce registre linguistique reprend les noms des habitants Francophones souhaitant recevoir leurs documents administratifs en français pendant quatre ans. En rejetant ce processus, Liesbeth Homans refuse l’application de l’arrêt du Conseil d’Etat du 20 juin 2014.

En décembre 2015, Véronique Caprasse (DéFI), bourgmestre nommée par le Conseil d’Etat, avait fait appliquer l’arrêt en envoyant à sa population un courrier bilingue invitant les Francophones à se signaler auprès de leur administration communale pour recevoir en français toute communication émanant des services communaux, et ce pour une durée renouvelable de quatre ans.

La population a d’ailleurs réagi positivement et continue de répondre massivement à cet appel, précise DéFI dans un communiqué .

Dans son courrier de ce 13 juillet 2017 adressé aux autorités communales de Kraainem, la ministre Homans déclare ne reconnaître que les circulaires Peeters et consorts, spécifiant que les Francophones des communes à facilités vivent une période de transition avant de devenir Flamands.

A la demande de Véronique Caprasse, aujourd’hui première échevine, le Collège des Bourgmestre et Echevins de Crainhem (DéFI-MR-Cdh) a pris acte du courrier “hystérique” de la ministre et a instantanément décidé d’intenter un recours au Conseil d’Etat.

Lire aussi :  Le "Wall Street Journal" relate les brimades dont sont victimes les francophones

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