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Les francophones défendent l’équilibre linguistique au gouvernement fédéral

Détails : Le Soir

16 rue de laloiL’Open VLD veut la fin de l’obligation d’équilibre linguistique au sein du gouvernement fédéral. Une idée mal reçue par les francophones : le MR, les FDF et le CDH ont rejeté toute suppression : « Ce sont les fondements de la stabilité de notre système politique ».

L’Open VLD veut la fin de l’obligation d’équilibre linguistique au sein du gouvernement fédéral, annonce son chef de groupe à la Chambre, Bart Somers, lundi dans les pages du Standaard. Interrogé lundi matin par la VRT-radio, le président du MR Charles Michel a rejeté toute suppression de la parité linguistique au sein du gouvernement.

Pour M. Somers, il convient d’en finir avec les « verrous confédéraux » dans la structure d’Etat fédérale.« Les deux groupes linguistiques au Parlement peuvent se neutraliser l’un l’autre, sans jamais bouger d’un millimètre. C’est tout sauf démocratique », estime l’ancien président des libéraux flamands. Celui-ci plaide dès lors pour l’abrogation de la règle imposant la parité linguistique au sein du gouvernement fédéral étant donné que les Flamands représentent plus de la majorité de la population du pays.

Les francophones à l’unisson
Interrogé lundi matin sur les ondes de la VRT-radio, le président du MR, Charles Michel, a répondu que ce principe de parité ne pouvait être modifié.« C’est lié à la protection des Flamands de Bruxelles, et ce sont les fondements de la stabilité de notre système politique », a-t-il rappelé. La parité linguistique au gouvernement fédéral est en effet compensée par la représentation garantie des Flamands au sein du gouvernement et du parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, où la population flamande est minoritaire.

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